Chimioradiothérapie du cancer du canal anal : amélioration de la tolérance et de l’observance du traitement avec modulation d’intensité et boost intégré sans intervalle - 29/09/15
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Résumé |
Objectifs |
Par rapport à la radiothérapie conformationnelle tridimensionnelle, la radiothérapie du cancer du canal anal avec modulation d’intensité (RCMI) permet une amélioration de la couverture du volume cible prévisionnel et une réduction de la toxicité aiguë, pouvant favoriser la réalisation du traitement sans interruption et l’administration d’une chimiothérapie concomitante, améliorant le taux de contrôle local. L’objectif était d’évaluer les résultats de la RCMI avec boost intégré et chimiothérapie concomitante.
Patients et méthodes |
De juillet 2009 à février 2014, 58 patients atteints d’un carcinome épidermoïde de plus de 3 cm et/ou avec envahissement ganglionnaire ont reçu prospectivement 46,5 Gy en 33 séances dans les aires ganglionnaires inguinopelviennes et 59,4 Gy en 33 séances dans la tumeur et les ganglions atteints et une chimiothérapie, soit par 5-fluoro-uracile en perfusion continue de 250 mg/m2 5 j/7 pour 6,5 semaines et mitomycine-C (10 mg/m2, j1–j8) (52 patients), soit par cisptaine (25 mg/m2/semaine) et mitomycine-C (deux patients), soit par capécitabine et mitomycine-C (quatre patients). L’âge médian était de 62ans (38–90). Quatorze tumeurs étaient de stade T2 (24 %), 33 T3 (57 %) et 11 T4 (19 %), 26 N0 (45 %), 18 N1 (31 %), 12 N2 (2,5 %) et 2 N3 (3,5 %). La taille tumorale médiane était de 4,1 cm (2–10). Le recul médian était de 40 mois (9–66).
Résultats |
Le traitement a pu être réalisé complètement dans 100 % des cas, sans interruption chez 32 patients (55 %), avec une interruption temporaire d’une durée médiane de 6 j (4–25) chez 11 patients (19 %). Il y a eu 12 récidives : huit locales (13,8 %, dont cinq opérées) et quatre métastatiques. Les résultats sur la toxicité sont présentés dans les Tableau 1, Tableau 2.
Conclusions |
La RCMI avec boost intégré et chimiothérapie concomitante a semblé donner une tolérance et un taux de contrôle local supérieur à celui obtenu avec une technique tridimensionnelle dans l’essai de référence (de l’European Organization for Research and Treatment of Cancer 22011). L’apport du guidage par l’image sur la qualité de la couverture et la réduction des marges reste à évaluer.
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Vol 19 - N° 6-7
P. 683-684 - octobre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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